Qui n’a pas rêvé de faire partie d’une vraie bonne équipe ? D’une équipe « de rêve » ? Peut‐être avez-vous déjà vécu cette expérience ? Peut‐être désirez‐vous la revivre ?
Après une magnifique expérience de conduite d’une équipe de ventes, il y a une dizaine d’années, je suis passée du rôle de manager à celui de l’accompagnateur, du facilitateur externe.
Mais dernièrement j’ai fait un retour en arrière. Ou en avant… enfin, de repasser à la tête d’une équipe. Et je peux vous dire que cette récente expérience de leadership d’équipe me comble. Je retrouve les sensations et l’énergie du défi. Le défi de construire et de mobiliser une bonne équipe.
Mais qu’est‐ce qui fait donc une bonne équipe de travail ? Bien sûr, elle a du succès, mais surtout, ses membres savent « où ils s’en vont », chacun sait ce qu’il a à faire, pourquoi il est là et il sait qu’il peut compter sur l’autre. L’énergie qui se dégage d’une bonne équipe est telle que chacun se sent porté par elle.
Cela repose sur une profonde confiance dans les personnes et dans leur capacité à construire et à s’élever. C’est un pari sur l’intelligence collective. Des questions essentielles de travail collectif sont posées, comme celle de l’entraide, du respect et de la reconnaissance de l’autre, de la solidarité, du lien social, de la connaissance de soi, du style de leadership, ou encore de ses propres limites ou de la faculté à intégrer les autres et non à les exclure.
Mobiliser une équipe c’est savoir tirer le meilleur du collectif.
Il y a eu le moment pour moi de l’incertitude, du tâtonnement, avec en filigrane l’assurance de pouvoir compter sur une certaine complicité qui nous relie, de par notre mission partagée. Nous avons eu des moments de doute, de tension même, avons dû aborder et gérer les émotions du groupe dans le processus. Une fois les épisodes délicats passés, l’équipe revivifiée, sublimée, vise à inspirer la construction d’objectifs et de plans communs partagés et portés par toutes. Quel bonheur!
Guider une équipe, l’inspirer, la porter c’est générer des engagements au profit d’un intérêt mutuel et partagé. Avec, en plus, le privilège d’en savourer les résultats, ce dont le formateur est souvent privé. Avoir le privilège de vivre les deux rôles à la fois, d’explorer les deux faces de la monnaie, c’est deux fois plus gratifiant !