Une question de perspective

Une question de perspective

Nous vivons actuellement une période particulière. Exceptionnelle. Bouleversante. Unique (je l’espère !). La crise sanitaire déclanchée par l’épidémie du coronavirus – le COVID-19 – nous contraint au confinement, au vivre et travailler (de) chez soi. 

Restez à la maison ! – c’est le refrain de ce printemps 2020.

Et par ce temps d’isolement, j’avais envie de partager ce coucher de soleil époustouflant, que j’ai la chance d’admirer depuis mon salon/espace coworking/salle de gym. Ce n’est pas pour me vanter de la vue dont j’ai le privilège de bénéficier et pour quoi je ressens tous les jours une immense gratitude. J’ai choisi cette image car elle illustre parfaitement le sujet de la perspective.

Tout est question de perspective

Certes, je peux ouvrir la porte-fenêtre du salon, sortir sur le balcon et m’émerveiller devant le spectacle gracieusement offert par la nature. En l’occurrence, c’est une semi-liberté que je me refuse, car regarder à travers la fenêtre m’aide à ne pas oublier la contrainte. Je suis isolée du reste du monde non pas parce que je le veux, mais parce que je le dois. À moi et à l’autrui. Pour le bien commun.

Mais qu’en est-il de notre rapport à la contrainte ?

Paradoxalement, sans contrainte – qu’on se donne ou qu’on accepte – il n’y aurait pas de liberté. La contrainte peut être un facteur stimulant favorisant l’exploration de voies et de solutions insoupçonnées. Cela nous pousse à envisager les choses sous un nouvel angle et à dépasser les obstacles.

Ça fonctionne pour moi, peut-être parce que j’ai grandi dans la contrainte sans en prendre vraiment conscience ? Regarder de l’autre côté des barreaux invisibles c’est la réalité que j’ai connu jusqu’à mes 19 ans, sous la dictature communiste. Plus tard, lorsque j’ai connu LA LIBERTÉ, il m’a fallu du temps pour changer de perspective.

J’ai appris à quel point le manque m’avait poussée à voir les choses sous un nouvel angle. Privée de ressources qui peuvent sembler, au premier abord, indispensables, j’ai dû naturellement faire recours à l’ingéniosité afin de repousser les limites imposées. J’ai ainsi développé des capacités qui m’ont aidée à me relever après les épreuves et à rebondir malgré le contexte inconnu ou incertain.

Changer de point de vue sur une situation donnée nous aide à transformer notre posture mentale. 

Alors, quand les choses ne vont pas comme on le voudrait et que la perspective nous semble sombre, cherchons le bien dans notre situation et transformons notre vision de la situation. Comme le dit Isabelle Hudon, éviter de se laisser diriger par la peur et s’autoriser à faire confiance : à nos capacités, à l’intelligence collective, à la vie.

Profitons donc de cette période pour imaginer le changement que nous voulons opérer pour nous et notre monde, créer les opportunités et ne pas juste les attendre pour les saisir, investir en soi pour pouvoir continuer à offrir le meilleur de nos capacités, à la maison comme au travail.

Et quand tout ceci sera derrière nous, on se rappellera que l’adversité révèle le meilleur de nous-mêmes

Aucun texte alternatif pour cette image

Quant à moi, j’ouvre large les fenêtres pour partager non seulement une vue mais aussi une vision partagée par toute la communauté de L’effet A, pour vous accompagner à travers le changement.

Portez-vous bien.

 

PS : Le nuage en forme de colombe… c’est aussi une question de perspective 😉

* photos personnelles

Parce que notre monde a besoin de femmes ambitieuses

Parce que notre monde a besoin de femmes ambitieuses

Chaque fin est le début d’un nouveau départ ! Ce qui était un projet il y a 6 mois est désormais un accomplissement. 

Début 2019, nous nous lancions dans le projet d’implémentation de L’effet A du Canada en Suisse, portées par l’ambition de montrer qu’en Suisse aussi les femmes sont audacieuses et qu’en 100 jours elles peuvent transformer leur manière d’aborder leur carrière.

Grâce à une poignée de femmes et d’hommes, leaders et expert.e.s dans leur domaine qui ont investi leur énergie et leur expertise, 23 femmes qui ont vécu le parcours Défi 100 jours en Suisse sont désormais de fières diplômées et ambassadrices de L’effet A.

Nous voici à l’aube de 2020, nourries de notre expérience et de la certitude que notre mouvement peut jouer un rôle majeur dans la transition vers un monde plus diversifié, inclusif et paritaire.

Mon souhait pour l’année qui vient ? Poursuivre cette mission, afin de permettre à encore plus de femmes de s’affirmer et de hisser leur drapeau au sommet de la montagne.

Quand l’inspirAction fait avancer l’ambition – L’effet A

Quand l’inspirAction fait avancer l’ambition – L’effet A

L'effet A selfieLorsque j’ai découvert L’effet A, je cherchais à mettre en place un nouveau programme de développement pour les femmes du réseau Business and Professional Women (BPW).

Le « Personal Empowerment Programme » (PEP) que j’y animais depuis plus de trois ans, avait besoin d’un rafraîchissement du contenu et surtout, le format (deux journées en présentiel) ne correspondait plus au rythme de vie actuel des femmes professionnelles.

Je rêvais d’un programme en blended-learning, une sorte de « PEP 4.0 ». A la recherche de sources d’inspiration, un jour de novembre 2018 j’ai découvert le site web de L’effet A.

Cela a eu pour moi un vrai effet « Aaa » ! Ce qui m’a séduit avant tout a été le format du programme et la qualité du contenu proposé. Je me suis dite toute de suite : mais c’est ça ! Pourquoi réinventer la roue ? C’est ce dont nous avons besoin !

J’ai contacté les fondateurs pour importer ce programme en Suisse. Deux semaines plus tard, avec ma colistière Ingrid, nous rencontrions les co-fondateurs à Paris et les avons convaincus de tenter l’expérience.

Très vite, nous avons corroboré autour de ce projet une poignée de personnes engagées, venues des domaines professionnels des plus divers : entreprises internationales, PME, banques, entrepreneuriat, associatif… ça coulait de source. Toutes les personnes à qui nous avons présenté le projet y ont tout de suite adhéré. C’était magnifique de voir à quel point des femmes et des hommes visionnaires et engagés se sont mis en action !

Et nous voilà six mois plus tard. La première session du « Défi 100 jours L’effet A » frappe à la porte ! Le 20 septembre nous lançons la session pilote – ouverte à un nombre très restreint de participantes – qui nous permet de tester le programme et de l’adapter aux spécificités du public suisse.

Quelle fierté de servir une cause qui se soucie de l’avancement et du rayonnement professionnel des femmes! Ensemble, nous sommes encore plus fières d’avoir rallié à ce projet des personnalités et des expert-e-s remarquables : Florence Anglès, Maddalena di Meo, Cécile Dussart, Stéphane Royer, Romaine Jean, Geneviève Bauhofer, Eglantine Jamet et Sigolène Chavanne.

Je remercie tout particulièrement Claire-Lise Rimaz, la présidente romande de l’Association suisse des cadres (ASC) qui a cru en ce projet dès le début et nous apporte son soutien précieux.

Grâce à cette magnifique équipe, nous sommes à même de proposer au femmes et aux entreprises de la Suisse Romande une expérience unique et grandissante: le Défi 100 jours de L’effet A. Parce que l’ambition féminine n’a pas de frontières.

 

Les qualités insoupçonnées des « suiveurs »

Les qualités insoupçonnées des « suiveurs »

Le leadership fait l’objet d’innombrables cours, ateliers, livres et articles.
Tout le monde veut comprendre ce qui fait le succès des leaders et souvent on associe le leadership à un modèle charismatique et subjuguant, à la capacité de faire faire des choses aux autres. Combien de fois j’ai entendu dire de quelqu’un qui a une forte personnalité, qui est capable d’imposer sa volonté, comme étant quelqu’un qui a “beaucoup de leadership”.

En effet, le leadership, c’est bien la capacité de diriger mais diriger, c’est surtout savoir orienter, donc de donner :

– un sens, un but ;
– du sens, une signification ;
– l’envie, le désir de faire, de réussir…

…en d’autres mots, donner envie d’être suivi.

Mais combien de leaders ont conscience du fait que leur succès est dépendant de la volonté de certains individus de bien vouloir les suivre ? C’est certain, aucun leader ne parvient là où il est sans l’apport et l’appui de « suiveurs » qui le soutiennent.

Loin d’être de simples suiveurs, ils sont des acteurs qui possèdent le pouvoir de choisir: leur organisation, leur leader et l’énergie investie dans l’action. En d’autres mots, ils détiennent une grande part du pouvoir de faire de vos projets des succès… ou non !

La plupart des recherches sur les suiveurs tendent à expliquer leurs comportements dans un contexte de développement du leader plutôt que dans l’optique de développer ces acteurs à soutenir le leadership. Barbara Kellerman, professeure à l’Université de Harvard, est claire sur la notion de suiveurs : ils n’ont pas moins d’influence que le leader, au contraire. Selon l’auteure,

il est temps de redonner les lettres de noblesse à ceux qui, parfois dans l’ombre du leader, font toute la différence.

Être leader implique de savoir se comporter soi-même comme un suiveur c’est-à-dire de savoir identifier, comprendre et émuler les traits de personnalités positifs des personnes composant son entourage.

Dès lors, on aurait tout avantage à ne pas sous-estimer les qualités des suiveurs qui savent tirer leur épingle du jeu en exerçant bien souvent un style de leadership… renversé. La preuve en cinq points :

1.   LA VOLONTÉ. Les suiveurs doivent suivre des directives, mais ils ont une obligation sous-jacente envers eux-mêmes de le faire seulement lorsque la directive est éthique et appropriée. Ils/elles ne suivent pas les leaders parce qu’ils doivent le faire mais parce qu’ils/elles veulent le faire.

2.   L’ÉTHIQUE DU TRAVAIL. Les bons suiveurs sont de bons travailleurs. Ils sont diligents, motivés, engagés, attentifs aux détails et font des efforts. Les leaders ont la responsabilité de créer un environnement qui permet ces qualités.

3.   LE COURAGE. Les bons suiveurs ont le courage d’être honnêtes avec leur leader. Il faut beaucoup de courage pour confronter un leader à ses préoccupations avec son programme ou, pire encore, avec le leader lui-même. Ce n’est pas pour rien que Churchill a appelé le courage « la première des vertus, car toutes les autres en dépendent ».

4.    LA LOYAUTÉ. Les bons suiveurs respectent leur obligation d’être loyaux envers leur entreprise. La loyauté est particulièrement importante lorsqu’il y a des problèmes, interpersonnels ou autres, avec un dirigeant particulier. Les suiveurs savent que leur obligation est envers l’entreprise et non envers un dirigeant.

5.   LA GESTION DE L’ÉGO. Les bons suiveurs ont leur ego sous contrôle. Ce sont des joueurs d’équipe au sens le plus large du concept. Pour eux le succès est lié à l’atteinte des objectifs et non à la reconnaissance personnelle et à l’autopromotion. Cela semble trop beau pour être vrai mais c’est souvent le cas.

Les suiveurs seront toujours dans l’ombre des leaders. Mais il n’y a pas de leaders sans suiveurs et la façon dont les suiveurs suivent est tout aussi importante pour le succès de l’entreprise que la façon dont les leaders dirigent.

Bibliographie :
Kellerman, Barbara – Followership: How Followers Are Creating Change and Changing Leaders.
McCallum S., John – Followership: The Other Side Of Leadership.

 

NB: Cet article a été publié dans le n° 43/2019 du magazine Monde Économique.

Des présentations dont on se souviendra longtemps

Des présentations dont on se souviendra longtemps

 Le fondateur d’Apple®, Steve Jobs, était largement reconnu pour ses excellentes présentations. Son dévoilement de l’iPhone® en 2007 est considéré comme l’une de ses meilleures présentations à ce jour et, si vous faites partie des millions de personnes qui l’ont regardée en ligne, vous saurez pourquoi.

Jobs était particulièrement connu pour avoir construit ses présentations autour de puissants supports visuels. Il savait que les diapositives étaient plus efficaces lorsqu’elles racontaient une histoire plutôt que de véhiculer des informations. Ses slides étaient donc simples, élégantes et basées sur des images. Elles ont complété et renforcé son message et ne lui ont jamais concurrencé l’attention de son auditoire.

Vous n’avez pas besoin d’être Steve Jobs pour faire une belle présentation, mais vous avez besoin de bons éléments visuels. Ils véhiculent un message puissant sur vos idées et votre marque. Il est donc essentiel de les concrétiser. Dans cet article, nous verrons comment créer des supports de présentations efficaces, des diapositives qui relient votre public à votre message.

« LA SIMPLICITÉ EST LA SOPHISTICATION SUPRÊME » (LÉONARD DE VINCI)

Le dicton « Une image vaut mille mots » est populaire pour une bonne raison: le cerveau humain traite l’information plus efficacement lorsqu’elle est accompagnée d’images ou de courtes déclarations mémorables. Cela signifie que lorsque vous utilisez des diapositives basées sur des images simples pour appuyer votre message, votre public peut mieux comprendre les informations que vous communiquez.

De nombreuses personnes utilisent trop de diapositives ou construisent des présentations autour d’aides visuelles trop lourdes ou trop complexes.

Ces aides visuelles peuvent avoir un impact négatif sur votre présentation. Prenons quelques exemples:

  1. Vous essayez de convaincre le conseil d’administration de soutenir une nouvelle idée de produit. Vos diapositives sont composées de graphiques, de chiffres et de blocs de texte de haut en bas. Les membres du conseil passent la plupart de leur temps à les lire au lieu de vous écouter. Le résultat? Vous n’établissez pas de lien réel et votre passion pour le projet s’y perd.
  2. Vous faites la promotion d’un client potentiel prometteur. Vous avez passé beaucoup de temps à créer vos diapositives, avez mis plein de couleurs, animations et polices. Cependant, les diapositives sont si complexes que votre client a du mal à les comprendre. Il quitte la présentation avec une impression de fatigue et d’épuisement, et évite de faire appel à votre entreprise car elle craint, inconsciemment, que traiter avec vous à l’avenir puisse aussi être épuisant.
  3. Vous faites une présentation de votre département pour souligner son bon travail. Vous voulez présenter tout le monde, alors vous faites une diapositive détaillant les réalisations de chaque personne. Votre département compte des dizaines de personnes. Ainsi, à la fin, votre équipe se soucie davantage de partir que de ses résultats.

Pensez maintenant à ce qui se passe lorsque vous utilisez des éléments visuels simples et attrayants. Au lieu de créer de la confusion ou de l’épuisement, vos diapositives créent un lien positif avec votre public.

Les gens ne se souviendront peut-être pas exactement de ce que vous avez dit, mais ils se souviendront d’une image puissante.

Ils se souviendront des émotions positives qu’ils ont éprouvées lors de votre présentation et commenceront à associer votre marque à une communication claire et intelligente.

Vous allez gagner de nouveaux clients, convaincre vos collègues de donner suite à vos idées et être reconnu pour le travail acharné de vos membres. En bref, vous obtiendrez des impressions positives qui resteront dans l’esprit des gens longtemps après que les détails de votre présentation auront disparu.

Comment créer des visuels remarquables

Vos aides visuelles ont un objectif : appuyer votre présentation. Cependant, il faut beaucoup de temps et de créativité pour développer des visuels qui fonctionnent bien. Pour tirer le meilleur parti de votre temps de préparation, voici quelques conseils :

1.      Soyez cohérent

Une erreur courante consiste à choisir différentes couleurs et polices pour chaque diapositive. Cela peut dérouter votre public et détourner l’attention de votre message. Restez cohérent avec vos diapositives afin qu’elles fassent partie d’un ensemble homogène.

Commencez par choisir les couleurs avec soin, car elles affecteront l’humeur et le ton de votre présentation. Pensez également à l’espace où vous présenterez. Si la pièce est sombre (avec des lumières éteintes), choisissez une couleur d’arrière-plan plus sombre, telle que le bleu foncé, le noir ou le gris, avec du texte blanc ou de couleur claire. Si la pièce est claire (avec des lumières allumées ou beaucoup de lumière ambiante), choisissez un arrière-plan blanc ou de couleur claire, avec un texte en noir ou de couleur sombre.

Vous devez également faire correspondre la couleur avec le ton et le message de votre présentation. Les couleurs vives transmettent énergie et enthousiasme, tandis que les couleurs plus sombres peuvent sembler plus conservatrices et plus sérieuses. Alignez la palette de couleurs que vous choisissez avec votre sujet.

AstuceMicrosoft PowerPoint et Apple Keynote sont les logiciels de présentation les plus utilisés. Ils comportent des modèles et des outils utiles, et la plupart des gens connaissent bien la structure de leurs présentations. Cependant, les outils de présentation en ligne (Prezi, Slide Share, etc.) comportent des fonctionnalités et des modèles qui pourraient être nouveaux pour votre public, augmentant ainsi l’impact potentiel de vos présentations.

2.      Utilisez les images intelligemment

Lorsque Steve Jobs a dévoilé le MacBook Air®, il a dû montrer à quel point ce nouvel ordinateur portable était petit. Le public n’allait pas se rappeler qu’il faisait 0,68 x 11,8 x 7,56 pouces; ces chiffres ne créent pas de réponse émotionnelle. Au lieu de cela, il leur montra que le MacBook Air s’intégrerait facilement dans une enveloppe standard en papier kraft. C’était un moyen puissant pour montrer sa taille.

Ce type de créativité est essentiel lors du choix des images. Votre public a probablement déjà vu beaucoup de mauvais cliparts et trop d’images de poignées de main transculturelles. Faites un remue-méninge pour trouver des approches créatives et intelligentes avec vos images et recherchez des photographies ou des illustrations qui racontent une histoire de manière moins évidente.

Des images réfléchies et de bonne qualité gardent votre auditoire engagé, renforcent votre professionnalisme et donnent une impression durable.

3.      Décomposer les données complexes

Lorsque vous devez communiquer des données complexes ou de gros morceaux d’informations, évitez de les mettre toutes sur une seule diapositive, car votre public risque d’avoir du mal à saisir tous les détails. Au lieu de cela, résumez les informations ou répartissez-les sur plusieurs diapositives.

Vous pouvez également utiliser des documents pour communiquer des informations complexes. Les documents permettent à votre public d’examiner de près les données. Ceci est particulièrement important lorsque vous présentez à des personnes analytiques, telles que des ingénieurs, des scientifiques ou des professionnels de la finance. Ils sont formés pour être sceptiques à propos des données et un document les rassurera de plus près. Encore une fois, ce genre d’attention portée aux besoins de votre public mettra en valeur votre professionnalisme et soutiendra votre message.

4.      Gardez l’essentiel

Chaque diapositive doit se concentrer sur une idée ou un concept. Cela permet à votre public de saisir rapidement ce que vous voulez communiquer. Réduisez au minimum votre texte (10 mots ou moins si possible) et, dans la mesure du possible, utilisez une image pour transmettre un message plutôt que des mots. Par exemple, envisagez d’utiliser un graphique au lieu d’une liste pour afficher les tendances en évolution.

Chaque diapositive devrait prendre trois secondes ou moins à traiter. Si cela prend plus de temps, la diapositive est probablement trop complexe.

Évitez les listes à puces autant que possible; ils facilitent la mise en place de plusieurs idées sur une diapositive, ce qui peut être déconcertant pour votre public. Si vous devez utiliser des puces, n’utilisez pas de phrases; à la place, énumérez simplement le fait, la statistique ou l’idée que vous souhaitez communiquer. Vous devriez pouvoir jeter un coup d’œil sur la diapositive et savoir exactement ce que vous voulez dire.

Conseil: pour simplifier davantage la formulation de vos diapositives, mettez en surbrillance le mot clé dans chaque phrase. Ensuite, regardez la mise en page de vos diapositives. Essayez d’utiliser un fond uni et beaucoup d’espace, cela aidera à focaliser les yeux des membres de l’auditoire sur votre message. Évitez de décorer des diapositives avec des images d’arrière-plan, des logos ou des motifs susceptibles de détourner l’attention.

Enfin, envisagez d’utiliser des diapositives vierges lorsque vous avez besoin de l’attention complète du public. Une diapositive vierge équivaut à une pause et ajoute du drame, de la tension et de la concentration à vos mots.

5.      Préparez-vous

Beaucoup de personnes sous-estiment le temps dont elles ont besoin pour se préparer à une présentation. Ils passent des journées à créer du contenu et des éléments visuels, mais seulement quelques heures à s’exercer. Prévoyez du temps de préparation supplémentaire pour affiner votre message et vous sentir totalement confiant dans votre présentation.

Tout d’abord, répondez à notre questionnaire interactif – « Quelles sont vos compétences en matière de présentation? » – pour avoir une idée de comment vous maîtrisez déjà cet art. Mes articles sur « Comment remplacer les mots par les images » et « Parler en public : bonheur ou terreur » contiennent des conseils et des stratégies qui vous aideront à communiquer avec clarté et intention.

Conseil

Si vous n’êtes pas sûr de savoir/vouloir créer vos propres diapositives, envisagez de confier cette tâche à un professionnel comme INSPIRACTION.

Cela peut être une option judicieuse quand il y a un enjeu ou lorsque vous ne possédez pas les compétences techniques pour créer le type de présentation que vous souhaitez.

Si vous le faites, assurez-vous d’être clair sur les détails du projet, communiquez vos objectifs pour la présentation et fixez des échéances qui vous laisseront suffisamment de temps pour réviser et ajouter si nécessaire.

<p><script src="//platform.linkedin.com/in.js" type="text/javascript">// <![CDATA[<!-- [et_pb_line_break_holder] -->lang: fr_FR<!-- [et_pb_line_break_holder] -->// ]]></script><script type="IN/Share" data-counter="right"></script>

Parler devant un public : bonheur ou terreur ?

Parler devant un public : bonheur ou terreur ?

Bien présenter, inspirer un public et être efficace face à un groupe constituent de puissantes compétences pour certains. Pour d’autres, en dépit d’un niveau d’aisance naturelle face à une audience, cela reste un perpétuel défi.

En tant que formatrice certifiée « Personal Empowerment Program » pour les Business and Professional Women, j’anime souvent des ateliers à ce sujet. A chaque fois je rencontre des femmes exceptionnelles, compétentes et charismatiques dont la confiance en soi part en vrille lorsqu’il s’agit de prendre la parole en public.

Si vous êtes propulsée sur le devant de la scène, pas de panique ! Voici 10 coups de pouce pour parler en public sans peur :

1. Connaissez la salle

Familiarisez-vous avec la salle dans laquelle vous allez parler. Arrivez tôt, marchez dans l’espace de « discours », apprenez à utiliser le micro et les supports visuels.

2. Connaissez votre public :

Si le public vous est complètement inconnu, saluez quelques membres à leur arrivée. Il est plus facile de parler à un groupe d’amis que d’étrangers.

3. Connaissez votre matériel :

Si vous n’êtes ni familiarisée ni à l’aise avec votre matériel, votre nervosité va augmenter. Assurez-vous que votre support visuel et le matériel de projection sont compatibles et fonctionnels.

4. Relaxez-vous

Respirez ! Soyez vous-même. N’essayez pas d’être une autre personne.

5. Visualisez-vous en train de faire votre présentation

Imaginez-vous en train de parler d’une voix forte, claire et assurée. En vous visualisant avec du succès, vous en obtiendrez.

6. Prenez conscience que le public veut votre succès

Le public souhaite que vous soyez intéressant, stimulant, porteur de messages et plaisant. Il ne veut pas que vous échouiez à exprimer ce que vous avez à lui dire. Impliquez l’auditoire.

7. Ne vous excusez pas

Si vous bredouillez ou restez muette, arrêtez, souriez et répétez votre phrase. Si vous perdez le fil, dîtes : « Où en suis-je maintenant ? ».

8. Concentrez-vous sur le message et le public

Laissez de côté vos préoccupations anxieuses et concentrez-vous ostensiblement sur votre message et le public. Créez un contact visuel avec chaque personne de la salle. Votre nervosité disparaîtra.

9. Transformez la nervosité en énergie positive

Soyez passionnée par le sujet de votre présentation, utilisez des mouvements et du langage corporel pour montrer votre enthousiasme. Bougez dans la salle, si possible. Dans certaines situations vous devez rester sur un podium, mais apprenez à utiliser des gestes de la main ou de la tonalité de votre voix pour attirer le public à vous.

10. Pratiquez, pratiquez, encore et encore.

C’est l’expérience qui construit la confiance, la clé du discours en public efficace.

Les participantes à mes ateliers ont l’occasion de s’exercer à la présentation et de recevoir de précieux retours d’expérience tout en ayant beaucoup de plaisir. C’est réconfortant de savoir qu’on n’est pas la seule à vivre ce genre de problème. C’est encore plus rassurant de s’entraîner devant un public bienveillant, afin de dépasser ses peurs et retrouver confiance en soi.

<p><script src="//platform.linkedin.com/in.js" type="text/javascript">// <![CDATA[<!-- [et_pb_line_break_holder] -->lang: fr_FR<!-- [et_pb_line_break_holder] -->// ]]></script><script type="IN/Share" data-counter="right"></script>

Faire évoluer les équipes par le jeu

Faire évoluer les équipes par le jeu

Aperçu d’une session de jeu (serious game) avec l’équipe de chefs de ventes d’une unité Swisscom Directories SA.

A partir des thèmes imposés par les questions du jeu Kalliance et dans le respect de chacun, cette activité a permis de parler vrai pour mieux se projeter et s’engager dans l’avenir.

L’avantage de l’approche réside dans sa capacité à embarquer l’équipe dans sa totalité, manager inclus. Les sensibilités sont mises en évidences, les problèmes posés, les malaises dans le fonctionnement mis à nu, les forces mises en lumière, les zones d’excellence augmentées. À partir de là, dans une ambiance conviviale, les membres se sont senti encouragés à proposer, à construire et à innover ensemble.

Le résultat ?

Un indicateur du niveau de performance de l’équipe, une prise de conscience des relations entre les membres et le leader, des axes de progrès clairs et des actions prioritaires définies.

 

Leadership plus efficace? Diagnostiquez !

Leadership plus efficace? Diagnostiquez !

Voulez-vous être un leader plus efficace? Commencez par le diagnostic de votre équipe.

 

La configuration d’équipes possédant la bonne composition de compétences et de traits complémentaires est essentielle au succès d’une organisation. Aujourd’hui, les dirigeants doivent réfléchir de manière plus stratégique à la conception d’équipes efficaces.

« Aujourd’hui plus que jamais, les équipes sont la clé de voûte de toute organisation »,

explique la professeure Homa Bahrami, maître de conférences à la Haas School of Business et directrice du corps professoral du Boot Camp pour Leaders expérimentés.

La perspective de dr. Bahrami a été façonnée par des décennies de recherche et de conseil pour la Silicon Valley et des sociétés internationales. Depuis plus de 30 ans, elle a été témoin d’une stratégie de conception organisationnelle allant des organigrammes descendants aux réseaux d’équipes. La raison de ce changement? Un monde en évolution rapide, axé sur la technologie et mondialisé, qui exige une fluidité des compétences et des équipes flexibles dispersées géographiquement.

« Aucun individu à lui seul ne possède la connaissance ou la capacité de conduire des activités majeures », déclare Bahrami. « Aujourd’hui, nous devons considérer les équipes comme le moteur essentiel du succès de l’organisation. »

Cependant, de nombreux managers sont toujours attachés à la notion de structure organisationnelle descendante formelle et individualisée. Mais même les organisations bien établies ou plus anciennes peuvent tirer parti d’une approche plus fluide de la configuration de leurs équipes pour assurer leur succès adaptatif dans le monde VUCA*. Les compétences individuelles restent importantes, mais, note Bahrami, la dynamique unique au sein des équipes est également essentielle à la réussite finale.

« Quand on regarde une équipe, il faut y penser comme une entité vivante », dit-elle. « C’est pourquoi vous ne pouvez pas penser au succès de votre organisation sans penser à la configuration de vos équipes, à l’évolution de vos équipes, à la surveillance continue des signes de santé vitaux de l’équipe. »

Prof. Bahrami souligne qu’il n’existe pas de «formule magique» singulière pour les équipes et que les énergies des leaders sont mieux dépensées en tant que diagnostiqueurs qui évaluent régulièrement la santé et l’efficacité de leur équipe.

Pour soutenir les managers d’équipes dans leur rôle de « diagnostiqueurs »,  INSPIRACTION utilise un outil unique, permettant aux dirigeants et aux membres d’évaluer régulièrement les signes de santé vitaux de leur équipe.

A chaque fois que le moment ‘A-Ha!’ arrive, lorsqu’ils voient l’écart entre ce qu’est leur évaluation de la santé de l’équipe et l’évaluation des membres de leur équipe, je ne peux contenir mon sourire. C’est comme, lors d’une visite annuelle chez le médecin ils découvrent que leur taux de sucre dans le sang a vraiment augmenté et disent :  » Wow. Je n’en avais aucune idée. Je pensais bien manger, je maîtrisais mon cholestérol. »

Si vous aussi, vous êtes un responsable d’équipe qui aimerait évaluer l’état de santé de votre leadership et de l’équipe, contactez-moi. Vous n’êtes pas à l’abris d’une découverte insoupçonnée.

*VUCA, ce sont quatre termes : Volatility (Volatilité), Uncertainty (Incertitude), Complexity (Complexité) et Ambiguity (Ambiguité) donc 4 types de problématiques qui demandent chacune des réponses.

[/et_pb_code][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

(Se) Connecter pour faire grandir

(Se) Connecter pour faire grandir

J’étais en train de mettre à jour mon profil Linkedin et je voulais m’y présenter comme ce que je suis et je fais depuis un bon bout de temps : une connectrice.

C’est à dire ? Une créatrice de liens entre les gens, notamment les femmes, une sorte d »entremetteuse » professionnelle entre les femmes qui cherchent… et celles qui aimeraient être trouvées 🙂

Il s’agit, ni plus, ni moins, de “ faire passer le courant ”. Car toute relation commence par une connexion.

Seulement, voilà, certains dictionnaires mentionnent une forme féminine du nom « connecteur » mais… va chercher l’utilisation du mot « connectrice », même Google était désemparé devant ma demande. L’Académie française est encore plus radicale :

Mais

Quelle chance pour les anglophones, car « connector » n’a pas de genre, c’est juste « a person or thing that connects ». 

Bon, Google est quand même sympa et m’apprend que le terme « connectrice » s’emploie, surtout dans les domaines techniques, mais presque exclusivement comme adjectif. On y parle d’une pièce connectrice, une partie connectrice, même une idée connectrice mais… pas question d’une femme connectrice.

Car, en français, les femmes ne (se) connectent pas ?

Mais bien sûr que oui et bien heureusement, ces connexions aboutissent en réseaux qui se multiplient du jour au jour. Sans chercher à exclure les hommes mais souvent pour lutter contre un sentiment d’isolement, les femmes cherchent de plus en plus à se rencontrer, échanger, faire ensemble. 

Quasi inexistants il y a vingt ans, les réseaux jouent un rôle clef pour aider les femmes à progresser dans leur carrière. Et pour accélérer la prise de conscience des entreprises sur la nécessité de valoriser ce potentiel.

Je constate avec satisfaction que le vocabulaire courant intègre de plus en plus naturellement des termes comme entrepreneure, politicienne, écrivaine, directrice et professeure.

Alors oui, je suis et veux me définir une connectrice, que cela plaise ou non à l’Académie française.

Et plus nous parlerons d’entrepreneures, de connectrices, de développeuses, de décideuses et de leurs actions, plus nous nous rapprocherons de l’équilibre autant dans ces métiers que dans la vie de tous les jours.

 

Si vous êtes une femme active et recherchez un contexte de réseautage différent, chaleureux mais professionnel et concerné, contactez-moi. Je vous y connecte avec le plus grand plaisir 🙂

<p><script src="//platform.linkedin.com/in.js" type="text/javascript">// <![CDATA[<!-- [et_pb_line_break_holder] -->lang: fr_FR<!-- [et_pb_line_break_holder] -->// ]]></script><script type="IN/Share" data-counter="right"></script>

Déblayer, revivifier, sublimer

Déblayer, revivifier, sublimer

Qui n’a pas rêvé de faire partie d’une vraie bonne équipe ? D’une équipe « de rêve » ? Peut‐être avez-vous déjà vécu cette expérience ? Peut‐être désirez‐vous la revivre ?

Après une magnifique expérience de conduite d’une équipe de ventes, il y a une dizaine d’années, je suis passée du rôle de manager à celui de l’accompagnateur, du facilitateur externe.

Mais dernièrement j’ai fait un retour en arrière. Ou en avant… enfin, de repasser à la tête d’une équipe. Et je peux vous dire que cette récente expérience de leadership d’équipe me comble. Je retrouve les sensations et l’énergie du défi. Le défi de construire et de mobiliser une bonne équipe.

Mais qu’est‐ce qui fait donc une bonne équipe de travail ? Bien sûr, elle a du succès, mais surtout, ses membres savent « où ils s’en vont », chacun sait ce qu’il a à faire, pourquoi il est là et il sait qu’il peut compter sur l’autre. L’énergie qui se dégage d’une bonne équipe est telle que chacun se sent porté par elle.

Cela repose sur une profonde confiance dans les personnes et dans leur capacité à construire et à s’élever. C’est un pari sur l’intelligence collective. Des questions essentielles de travail collectif sont posées, comme celle de l’entraide, du respect et de la reconnaissance de l’autre, de la solidarité, du lien social, de la connaissance de soi, du style de leadership, ou encore de ses propres limites ou de la faculté à intégrer les autres et non à les exclure.

Mobiliser une équipe c’est savoir tirer le meilleur du collectif.

Il y a eu le moment pour moi de l’incertitude, du tâtonnement, avec en filigrane l’assurance de pouvoir compter sur une certaine complicité qui nous relie, de par notre mission partagée. Nous avons eu des moments de doute, de tension même, avons dû aborder et gérer les émotions du groupe dans le processus. Une fois les épisodes délicats passés, l’équipe revivifiée, sublimée, vise à inspirer la construction d’objectifs et de plans communs partagés et portés par toutes. Quel bonheur!

Guider une équipe, l’inspirer, la porter c’est générer des engagements au profit d’un intérêt mutuel et partagé. Avec, en plus, le privilège d’en savourer les résultats, ce dont le formateur est souvent privé. Avoir le privilège de vivre les deux rôles à la fois, d’explorer les deux faces de la monnaie, c’est deux fois plus gratifiant !

C’est pourquoi j’ai choisi de rajouter à mon arc une nouvelle corde, un outil innovant, au service des équipes en création ou en évolution – le jeu d’équipe Kalliance.

De quoi s'agit-il ?

Kalliance le Jeu facilite les prises de conscience de l’équipe et de son leader.

C’est un outil d’intervention en groupe qui permet à l’équipe d’identifier à quel niveau de développement se situe dans ses modes de fonctionnement.

Un moyen ludique mais sérieux pour développer l’engagement, la cohésion, la coopération, et le développement des équipiers au service du collectif. Idéal pour les personnes qui souhaitent bénéficier d’outils simples/efficaces pour augmenter la performance de leur équipe.

Si cela vous intéresse, contactez-moi. Votre équipe mérite bien un booster de performance.

<p><script src="//platform.linkedin.com/in.js" type="text/javascript">// <![CDATA[<!-- [et_pb_line_break_holder] -->lang: fr_FR<!-- [et_pb_line_break_holder] -->// ]]></script><script type="IN/Share" data-counter="right"></script>