Nous vivons actuellement une période particulière. Exceptionnelle. Bouleversante. Unique (je l’espère !). La crise sanitaire déclanchée par l’épidémie du coronavirus – le COVID-19 – nous contraint au confinement, au vivre et travailler (de) chez soi. 

Restez à la maison ! – c’est le refrain de ce printemps 2020.

Et par ce temps d’isolement, j’avais envie de partager ce coucher de soleil époustouflant, que j’ai la chance d’admirer depuis mon salon/espace coworking/salle de gym. Ce n’est pas pour me vanter de la vue dont j’ai le privilège de bénéficier et pour quoi je ressens tous les jours une immense gratitude. J’ai choisi cette image car elle illustre parfaitement le sujet de la perspective.

Tout est question de perspective

Certes, je peux ouvrir la porte-fenêtre du salon, sortir sur le balcon et m’émerveiller devant le spectacle gracieusement offert par la nature. En l’occurrence, c’est une semi-liberté que je me refuse, car regarder à travers la fenêtre m’aide à ne pas oublier la contrainte. Je suis isolée du reste du monde non pas parce que je le veux, mais parce que je le dois. À moi et à l’autrui. Pour le bien commun.

Mais qu’en est-il de notre rapport à la contrainte ?

Paradoxalement, sans contrainte – qu’on se donne ou qu’on accepte – il n’y aurait pas de liberté. La contrainte peut être un facteur stimulant favorisant l’exploration de voies et de solutions insoupçonnées. Cela nous pousse à envisager les choses sous un nouvel angle et à dépasser les obstacles.

Ça fonctionne pour moi, peut-être parce que j’ai grandi dans la contrainte sans en prendre vraiment conscience ? Regarder de l’autre côté des barreaux invisibles c’est la réalité que j’ai connu jusqu’à mes 19 ans, sous la dictature communiste. Plus tard, lorsque j’ai connu LA LIBERTÉ, il m’a fallu du temps pour changer de perspective.

J’ai appris à quel point le manque m’avait poussée à voir les choses sous un nouvel angle. Privée de ressources qui peuvent sembler, au premier abord, indispensables, j’ai dû naturellement faire recours à l’ingéniosité afin de repousser les limites imposées. J’ai ainsi développé des capacités qui m’ont aidée à me relever après les épreuves et à rebondir malgré le contexte inconnu ou incertain.

Changer de point de vue sur une situation donnée nous aide à transformer notre posture mentale. 

Alors, quand les choses ne vont pas comme on le voudrait et que la perspective nous semble sombre, cherchons le bien dans notre situation et transformons notre vision de la situation. Comme le dit Isabelle Hudon, éviter de se laisser diriger par la peur et s’autoriser à faire confiance : à nos capacités, à l’intelligence collective, à la vie.

Profitons donc de cette période pour imaginer le changement que nous voulons opérer pour nous et notre monde, créer les opportunités et ne pas juste les attendre pour les saisir, investir en soi pour pouvoir continuer à offrir le meilleur de nos capacités, à la maison comme au travail.

Et quand tout ceci sera derrière nous, on se rappellera que l’adversité révèle le meilleur de nous-mêmes

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Quant à moi, j’ouvre large les fenêtres pour partager non seulement une vue mais aussi une vision partagée par toute la communauté de L’effet A, pour vous accompagner à travers le changement.

Portez-vous bien.

 

PS : Le nuage en forme de colombe… c’est aussi une question de perspective 😉

* photos personnelles